Sommet du groupe A, l’opposition Côte d’Ivoire-Nigéria qui donne le ton des matchs de la seconde journée de la compétition était en sus l’opposition de la suprématie et d’une option sérieuse à la qualification pour le 1/8ème de finale, après la victoire de la Guinée Equatoriale (4-2) sur la Guinée Bissau.
La Côte d’Ivoire sera-t-elle out de sa CAN dès les matches de groupes ? Sans trop être affirmatif, les ivoiriens sont unanimes que l’histoire est en train de se répéter, 40 ans après avoir été battus dans le second match de poule lors de la CAN 1984. En effet, ce 18 janvier 2024 les Eléphants affrontaient les Supers Egales dans le second match de groupe de la CAN.
Contre performants contre la Guinée Equatoriale lors de leur précédent match, les spécialistes du football avaient hâte de voir la réaction du Nigeria. Pour ce faire, ils sont les premiers à prendre l’initiative du match par une frappe de Franck Onyeka à la 3 minute. Conscient qu’un tout d’autre résultat qu’une victoire n’est pas à l’ordre du jour, le récent ballon d’or Victor Osimhen est sur tous les ballons sur le front de l’attaque nigériane. Il parvient à obtenir la 1ère frappe du match à la 7ème minutes. Ainsi le duel Osimhen contre Ousmane Diomandé était lancé pour toute la partie. Côté Eléphants, les premières banderilles sont l’œuvre de Ghislain Konan sur son côté gauche. Un allant qui pousse le défenseur nigérian Zaidu Sanusi à mal assurer une passe en retrait que l’attaquant Jean –Philippe Krasso n’arrive pas à s’imposer pour l’ouverture du score.
Le premier quart-heure voit deux équipes vouloir ouvrir le score sans prendre le moindre risque que pourrait exploiter son adversaire. Mais menant le tempo de la rencontre, Ndicka reprend une balle qui passe au-dessus des buts, puis c’est le tour de Seko Fofana de s’essayer sur les frappes à longues distances sans résultat. Face à la bataille du milieu de terrain, qui rend le match tactique et très cadenassé le match devient insipide Jusqu’à la pause.
A la reprise, point d’ancrage de son équipe Victoir Osimhen essaye de se défaire de ses anges gardiens pour se procurer une opportunité de but. Véritable poisson pour le défenseur, il parvient à obtenir un coup de pied de réparation suite à une faute de Ibrahim Sangaré. En ouvrant le score à la 54ème minutes par willian Ekong, les Supers Eagles prennent alors les devants par des attaques qui leur permettent d’être dangereux. Voyant son équipe subir et menée au score, Jean-Louis Gasset décide de faire rentrer 3 nouveaux joueurs à la 64ème.
Galvanisés par ce sang neuf les éléphants attaquent, mais les Supers Eagles résistent au pressing et à l’apport d’un public venu soutenir son onze national. Le duo Franck Kessié et Seko Fofana récupèrent les ballons pour entamer les actions offensives. Les différentes tentatives de frappes de loin de l’ancien lançois s’échappent au cadre Stanley Nwabali. Les entrants dont Nicolas Pépé essaient tant bien que mal, mais sont en échecs. Le jeu stéréotypé des joueurs ivoiriens permet à Ajayi Adesewo et Alexander Iwobi de prendre le contrôle du milieu de terrain.
Désormais en mode gestion tactique, les Nigérians restent seuls maitre à bord. Ils procèdent par des contre-attaques, contrairement aux ivoiriens qui avaient à cœur de revenir à la marque de peur ne pas revivre ce qui s’est passé il a y 40 ans. Une défaite qui oblige les coéquipiers de Sébastien Haller à se remobiliser à venir à bout de la Guinée Equatoriale pour se qualifier
