Le président Ibrahim Traoré dans le grand entretien avec nos confrères de la RTB s’est prononcé sur la lutte contre le terrorisme, qui est la cause majeure de son avènement au pouvoir le 30 septembre 2022. Il a indiqué qu’il préfère mourir dans la dignité que de négocier les conditions de l’esclavage du peuple Burkinabè. Pour lui, la solution c’est la lutte.
« Au début nous avons eu des soucis. En octobre 2022, on a été approché par beaucoup d’émissaires notamment des pays du Sud. Chaque fois c’était pour nous dire de négocier en quelque sorte avec les terroristes parce qu’ils veulent un couloir, ils veulent faire leur trafic, ça veut dire laisser une portion de terrain et voilà ils vont nous laisser tranquille.
Nous avons dit que ce n’était pas possible parce que nous nous sommes Burkinabè, on préfère mourir dans la dignité que de négocier les conditions de notre esclavage. Négocier avec ces gens-là, c’est négocier les conditions de son esclavage.
Donc j’ai compris la mentalité de certains, j’ai conseillé beaucoup que ce n’était pas une bonne idée de négocier. On savait ce qui se passait.
Les choses se passaient à Niamey en son temps entre le président Bazoum qui était le centre et les terr0ristes, certains agents extérieurs, ensuite les messagers venaient vers nous.
J’ai même envoyé des messagers vers le président Bazoum en son temps, qui malheureusement n’a pas bien accueilli la mission parce qu’ils n’ont même pas pu me faire le compte rendu parce que c’était un échec.
Nous avons compris qu’il y a une machine qui est en œuvre et nous avons décidé de combattre, de lutter, nous avons refusé catégoriquement de négocier avec qui que ce soit. Nous allons combattre.
Ces gens qu’on avait conseillé de ne pas rentrer dans ce schéma, beaucoup se rendent compte aujourd’hui qu’on avait raison parce qu’ils ont commencé à être attaqué et il n’y a pas de possibilité de négocier avec ces terroristes. Donc il faut qu’on se mette au sérieux pour lutter ».
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