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Projet SOLEER : Une formation au profit de la délégation spéciale de Kaya sur les risques environnementaux et sociaux

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 La cérémonie de clôture de l’atelier d’information et de formation sur le projet de déploiement du Solaire à Large Échelle et Électrification Rurale (SOLEER) au profit de la délégation spéciale de la commune de Kaya sur les normes environnementales, le mécanisme de gestion de plaintes s’est tenue le mardi 30 avril 2024 à Ziniaré. L’objectif poursuivi par cette formation est d’informer et de sensibiliser les parties prenantes locaux sur les risques environnementaux et sociaux liées au projet SOLEER.

Le Burkina Faso fait face à deux défis majeurs dans le domaine de l’énergie à savoir un taux d’accès bas, surtout en zones rurales, et un coût de production très élevé de l’ordre de 140 FCFA par kWh avec un tarif moyen de vente de l’électricité de 130 FCFA par kWh, l’un des plus élevés de la sous-région.

La photo de famille des membres de la délégation spéciale de la commune de Kaya et des formateurs

Pour inverser la tendance, à savoir accroître le taux d’accès tout en réduisant les coûts de production, le Burkina Faso a adopté une approche qui consiste à réduire progressivement les ressources publiques pour une participation du secteur privé. Ainsi l’un des leviers pour faciliter l’implication du secteur privé consiste à promouvoir des projets privés d’énergie renouvelable aussi bien en milieu rural qu’en zones urbaines. Pour ce faire, le Gouvernement du Burkina Faso avec l’appui de la Banque Mondiale a mis en œuvre le projet de déploiement du solaire à large échelle et d’électrification rurale (SOLEER) qui a pour but d’améliorer l’accès à l’électricité en exploitant le potentiel de l’énergie solaire afin de réduire le coût de l’électricité et en mobilisant des capitaux privés à grande échelle pour la production indépendante d’électricité.

Un projet pour en finir avec les délestages 

Le projet SOLEER va consister pour l’essentiel à la réalisation de centrales solaires avec des systèmes de stockage d’énergie, de mini-réseau vert et du renforcement du réseau national. La réalisation de ces investissements dars un contexte sécuritaire difficile, ne peut occulter un certain nombre de risques environnementaux et sociaux de la réalisation des infrastructures.

Les participants en plein travaux durant la session de formation

Pour minimiser les risques sociaux et environnementaux découlant de la mise en œuvre du projet SOLEER, il est plus que nécessaire que les populations concernées soit informées, formées et sensibilisées afin de de leur permettre de jouer un rôle prépondérant dans la mise en œuvre du projet.

 Dans cet objectif, des sessions de formations ont été initiées pour outiller vingt (20) membres des délégations spéciales des communes abritant les sites de travaux sur le cadre environnemental et social de la Banque mondiale, le mécanisme de gestion des plaintes du projet et sur les risques EAS/HS du projet.

Pour Adama Simporé, premier vice-président de la délégation spéciale de Kaya, le renforcement de capacité sur un sujet très sensible comme la construction d’une centrale nucléaire et cela va nécessiter naturellement des problèmes fonciers. Car vous savez que la gestion de la terre est difficile. L’atelier qui permet d’anticiper sur la gestion des plaines et difficultés qui se présenteront est le bienvenu. Le comité qui sera mis en place comportera plusieurs composantes, aussi chacune par son expertise permettre aux populations de ne pas être lésée, au regard des textes et des conventions qui existent.

Adama Simporé (au centre) 1er vice président de la délégation spéciale de la commune de kaya a reçu son attestation des 2 experts du projet

Intervenant au compte du projet, pour Sibiri Ouédraogo, la mise en place du projet va engendrer des risques sociaux, car il faut acquérir des terres. Cette acquisition entrainera des évaluations environnentales et sociales à exécuter. En décidant à terme à travers le projet de connectés 300 localités au réseau électrique, nous souhaitons construire à Kaya une centrale de 75 mégawatt à 150. Outre Kaya, il y a Koupéla, où de 75, nous allons aller à 225 ; au finish le projet permettra d’injecter près de 400 Mégawatt dans le réseau de la SONABEL, ce qui nous permettra de réduire les délestages.

 

 

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